Réalisation Camille BEAU

Un village accueillant en Périgord

Charmant petit village campagnard, MONSAGUEL est une commune située en Périgord, dans le Sud-Ouest de la France.

Le Périgord est traditionnellement divisé en quatre régions, qui sont respectivement du Nord au Sud :

- le Périgord VERT essentiellement couvert d'arbres et d'eau, dont la capitale est NONTRON

- le Périgord BLANC qui coupe le département en deux, le long de l'Isle ; il est caractérisé par de nombreuses églises romanes et la forêt de la Double dans sa partie Ouest ; sa capitale est PERIGUEUX

- le Périgord NOIR, en gris sur la carte ; il est ainsi nommé non pas à cause des truffes qu'il produit en abondance, mais en raison de ses vastes forêts de chênes dont les feuilles ne tombent qu'au printemps et dont les silhouettes noires se détachent dans le ciel durant tout l'hiver ; la capitale est SARLAT

- le Périgord POURPRE dans la partie Sud-ouest qui correspond à La région où la vigne est la production dominante ; BERGERAC en est la capitale ; MONSAGUEL est situé dans la partie Sud de cette région, à quelques kilomètres du Lot-et-Garonne.

Deux grandes voies de communication routières traversent la commune de MONSAGUEL et permettent donc de s'y rendre :
- le Chemin Départemental CD14 qui relie ISSIGEAC (chef-lieu de canton) à BERGERAC (sous-préfecture du département) ; il passe à environ 500 m du bourg
- la route nationale RN21 qui longe la commune dans sa partie Ouest, reliant BERGERAC à VILLENEUVE-sur-LOT (sous-préfecture du Lot-et-Garonne).

Il y avait autrefois également une ligne de chemin de fer qui reliait BERGERAC à MARMANDE avec les gares de SAINT-CERNIN et d'ISSIGEAC ; elle passait dans la partie Nord-Est de la commune, mais a été fermée peu après la seconde guerre mondiale.

En France

En Périgord

La vue satellite

Au Moyen-Age, la commune de MONSAGUEL dépendait de la Gascogne et son nom s'écrivait alors MONTSAGUEL.
Selon toute vraisemblance l'étymologie du nom vient de l'association de MONS (montagne) avec SAGUS (devin) : la Montagne du Devin. 

Au cours de la guerre de Cent ans, le comte NODON de MONTBARON, propriétaire de la « DONZELLE » résista aux Anglais, mais il ne reste aucune trace de cette lutte ni de leur passage dans la commune.

Nous avons assez peu d'éléments permettant de retracer l'histoire de ce village ; seuls quelques éléments contribuent à se faire une idée de la vie locale dans le passé.

Le château de l'AUBESPIN est un ancien manoir fortifié, constitué de tours carrées accolées avec beaucoup de fantaisie et surmontées d'un toit original couvert de tuiles brunes ; les douves qui entouraient la bâtisse ont été comblées depuis longtemps.
Il appartenait depuis le XIIème siècle et jusqu'à la Révolution Française à la famille DE LAURIERE.
En 1554, Etienne de Laurière, chevalier de l'Ordre du Roi et seigneur de Ferrand (repère noble de la commune d'Issigeac) et de la Gouderie, épousait Hélix de la Porte de Chanteyrac.
Ils eurent un fils Raymond et une fille qui devint Dame de la Cipierre.
Il épousa en seconde noce Françoise de Lau qui était veuve d'Annet de Belcier ; ils eurent une fille Déborah qui épousa Raymond de Laurière en 1608.
A la révolution, la famille De Laurière possédait le château de Ferrand et avait la réputation de gens très charitables.

Peu après la révolution, le château de l'Aubespin passa entre les mains d'une famille de Villeneuve d'Agen : les DE SORAILLES.

L'histoire religieuse parle peu de MONSAGUEL, à l'exception d'une bulle du pape EUGENE III, datée de 1153 qui cite les églises dépendant de l'abbaye de SARLAT et mentionne « ECCLESIA SANCTEE DE MONTSAGUEL »

L'église possède une cloche qui pèse plus de 700 livres et fut baptisée en 1833, suite à la disparition de la précédente lors de la révolution.

Le presbytère situé à une vingtaine de mètres de l'église, comprenait six pièces avec dépendances et un jardin de 10 ares.
Inutilisé depuis de longues années, il a été transformé en salles des fêtes.

La carte routière

Château de l'AUBESPIN

La mairie

La commune est très étendue avec une superficie de 1.156 hectares.

Sa population actuelle est de 137 âmes.
Elle est en progression constante depuis plus de 20 ans après une chute à moins de 90 habitants après la seconde guerre mondiale, alors que le maximum avait été atteint à la du XIXème siècle avec environ 450 habitants.

Le chef-lieu de la commune est de peu d'importance ;
il comprend :
- l'église du XIIème siècle entourée du cimetière
- l'ancien presbytère transformé en salle des fêtes
- l'école transformée en mairie
- trois maisons de propriétaire contenant 11 habitants

L'habitat est très dispersé : de nombreux hameaux aux noms tantôt évocateurs tantôt mystérieux côtoient un grand nombre de maisons individuelles.

Le terrain et argileux-calcaire et les sols présentent peu de pente, donnant peu de prise au ravinement et aux modifications sédimentaires.
Ceci explique à la fois les difficultés à cultiver les plantes sarclées et la place importante occupée par la vigne.

Deux petits ruisseaux prennent naissance sur la commune de MONSAGUEL : FONTOURSINE au Nord-Est et LA CENDRONNE au Sud-Ouest.

Autrefois, la commune était annexée à la paroisse de SAINT-PERDOUX, puis elle fut érigée en paroisse sur ordonnance du 6 août 1859.
Depuis quelques années, elle ne possède plus de cure, et depuis 1963, elle est desservie par la curé-doyen d'ISSIGEAC.
L'église possède une cloche qui pèse plus de 700 livres et fut baptisée en 1833.

La salle des fêtes

L'église

C'est une commune essentiellement rurale, mais on y trouve également des activités artisanales et commerciales ; à ce jour on répertorie 5 entreprises en activité.

Les céréales les plus cultivées sont le blé, le colza et le tournesol.

La vigne produit un vin rouge de qualité et d'Appellation d'Origine Contrôlée : le BERGERAC.

La production viticole occupait une place prépondérante au début du XX ème siècle, comme en témoigne la liste des quantités produites en 1903 :

Château des PERLATS (M. Boisserie) :  195 tonneaux
Château La GUINOTTE  (M. Landesque) : 50 tonneaux
Château de l'AUBESPIN  (de Sorailles) : 50 tonneaux
La Donzelle (De Carbonnière) : 19 tonneaux
Au bourg : M. Marcelin Digeos : 18 tonneaux
La Grande Borie (M. Digeos) : 17 tonneaux
Cambelongue (M. Fournier--Gorre) : 14 tonneaux

Après une quasi disparition, dans les années qui suivirent la seconde guerre mondiale, la culture de la vigne reprend de l'essor

Deux châteaux méritent une attention particulière : LA FAURIE et LES PERLATS, bien que leur visite ne soit pas prévue, ni organisée.

Suite à la forte diminution de population, de nombreuses bâtisses étaient inutilisées et ont été vendues à des personnes venues de grandes agglomérations ou de l'étranger pour prendre leur retraite à la campagne, dans un endroit calme et agréable.

Parallèlement, de nombreux gîtes ruraux ont vu le jour sur la commune, rendant vie à des bâtissent menacées de ruine, et apportant un complément de revenu à leurs propriétaires.

Château de LA FAURIE

MONSAGUEL : le prochain lieu de vos vacances ou de votre résidence principale ?

Dans tous les cas, une communauté de gens aussi sympathique que variée, avec lesquels vous vous sentirez bien.

Les gîtes ruraux

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